Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, II.djvu/493

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CXXVI.

Malheur à celui dont on parlera trop.


CXXVII.

Malheur à celui qui s’illustrera par ses services.


CXXVIII.

Malheur à celui qui m’aura mis dans l’alternative d’oublier ou la majesté ou la sécurité.


CXXIX.

S’ils vainquent, c’est que je leur ai prêté mes dieux et mon destin.


CXXX.

Un roi n’est ni père, ni fils, ni frère, ni parent, ni époux, ni ami. Qu’est-il donc ? Roi, même quand il dort.


CXXXI.

Le courtisan ne jure que par le roi, et par son éternité.


CXXXII.

Le soldat est notre défenseur pendant la guerre, notre ennemi dans la paix ; il est toujours dans un camp, il ne fait qu’en changer.


CXXXIII.

La terreur est une sentinelle qui manque un jour à son poste.


CXXXIV.

Puisse[1] Agrippine n’aller jamais à Tibur sans son fils ! puisse son fils n’en revenir jamais sans elle !

  1. Il y a dans le manuscrit autographe de Diderot : « Puisse l’impératrice n’aller jamais à Sarkozelo sans son fils ! puisse son fils n’en revenir jamais sans elle ! » (N.)