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ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

Il est le chemin des aiguilles ou autres corps étrangers[1].

Toutes les parties du corps concourent à sa formation ; elle résulte du superflu de leur nutrition ; elles se résolvent dans cette matière. Faire de la graisse ou se trop bien nourrir.

Elle fait la solidité et la facilité du mouvement.

Fibreuse ou lamineuse, ou tous les deux.

Emphysème, dilatation du tissu cellulaire par l’air. Anasarque par eau.

Par pus, par huile qui coule de tout le corps du struthio camelus[2] ; on la ramasse en Arabie.

C’est une espèce de sac qui tient tout à sa place, fait stabilité de tout et mobilité de chacun.


MEMBRANES.

La membrane fait les organes, comme la fibre fait le tissu cellulaire.

La maladie, le hasard ainsi que la nature font des membranes.

Le polype d’eau douce n’a ni viscères ni cœur.

Les vaisseaux sont des membranes creuses.

Le tissu cellulaire fait, enveloppe tout ; tout se résout en lui. Sac très-dur qui restreint les corps caverneux.

Tissu cellulaire dans les arbres : écorce, épidémie, peau ; tissu cellulaire qui devient bois.

Tissu cellulaire fait membranes ; membranes font viscères. La formation du corps humain assez simple, car il fait aussi os. Ainsi toute nutrition tend à engendrer le tissu cellulaire. Corps, système d’action et de réaction ; causes des formes des viscères. La nature prépare le tissu cellulaire, c’est le passage de la plante à la vie, à l’animal, à l’organisation.

Variable selon l’âge.

  1. Il s’agit ici de ces aiguilles voyageuses qui, entrées en un point du corps, ressortent après un certain temps par un autre point, sans avoir causé aucun trouble.
  2. C’est la graisse d’autruche, qui sert en médecine.