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ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

soïdes. Elle n’est point irritable et n’a point de nerfs. Dans l’inspiration, ces sacs descendent ; dans l’expiration, ils montent.

le médiastin.

Il est formé par la réunion des deux sacs ; c’est le ligament des poumons. On ne meurt pas de sa blessure. Le sternum s’ouvre, et on la guérit.

Le médiastin prête enveloppe aux poumons.

le péricarde.

C’est l’enveloppe du cœur ; cette enveloppe tient au septum transverse. Le septum transverse est distinct du péricarde ; il adhère à la pointe du cœur. La situation droite de l’homme et le poids de ce viscère le rendent nécessaire.

Entre le péricarde et le cœur, il y a de l’eau qui facilite le mouvement. Il est percé de sept ou huit trous. Sa nature est celluleuse.

Si l’eau se dissipe ou s’épaissit, le péricarde se colle au cœur ; si elle dégénère, le cœur devient velu.

Le péricarde défend le cœur, à qui la nature n’a pas donné cette poche sans utilité.

Il soutient le cœur par la pointe et l’empêche de descendre et de vaciller.

le diaphragme.

Le diaphragme est un autre appui du cœur. Aux animaux sans diaphragme, le péricarde est d’autant plus fort.

S’il n’y a pas résorption d’eau, le cœur est en macération.

Il se fait dans cette eau des pierres.

L’eau vient d’un rameau du canal thoracique et des glandes conglobées, ou c’est une vapeur semblable à celle des autres cavités, une exhalation du cœur émanée des artères ; elle est résorbée par les veines.

Le cœur est un muscle creux qui chasse le sang qu’il reçoit des veines dans les plus grandes aortes de l’animal.

Les animaux n’ont pas tous un cœur, ni un cœur de la même figure.