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ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

artères, par des glandes peu irritables. La mucilagineuse par des vaisseaux exhalants, par des glandes, par de simples canaux. La gélatineuse par des vaisseaux exhalants et des glandes conglomérées. L’oléagineuse par des glandes conglomérées.

réservoirs et feuillets.

L’humeur en changeant de nature sollicite son emploi ou sa sortie.

Les glandes sont quelquefois aveugles et fermes. La synovie trop abondante se vide par exhalation ou résorption.

pores.

Ces cribles, selon Descartes, étaient mal imaginés, car les parties ténues passeraient par toutes sortes de trous, de quelque figure qu’elles fussent et quelque figure qu’eût le trou.


POITRINE.

diaphragme.

C’est une espèce de voûte, c’est une membrane musculeuse, un muscle.

thymus.

C’est une glande composée, aveugle[1], placée un peu hors de la poitrine, entre les deux feuillets de la plèvre, derrière le pli qu’elle forme et le sternum ; elle est formée d’une multitude de lobes qui en composent deux grands. Elle est très-considérable dans le fœtus[2].

poumon.

C’est une chair molle, semblable à une éponge ; c’est un amas de petits lobes creux et de cavernes pleines d’air.

  1. Sans conduit excréteur.
  2. Elle disparaît généralement vers la douzième année.