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ÉLÉMENTS DE PHYSIOLOGIE.

cependant, point d’yeux sans cerveau, et point de cerveau sans yeux.

On y distingue deux lobes, quelquefois davantage ; au lieu de lobes, ce sont quelquefois aussi des tubercules.

Plus les animaux sont jeunes, plus grand est le cerveau. L’éléphant a le cerveau petit, la souris l’a très-grand, ainsi que les oiseaux. Il n’est pas vrai qu’entre les animaux l’homme ait le plus de cerveau[1].

Le cerveau de l’homme est elliptique. Le grand côté de l’ellipse est par derrière.

Le cerveau est séparé du cervelet par une cloison membraneuse.

Ses enveloppes sont : la pie-mère qui le suit, ainsi que le cervelet, et la moelle allongée et ses nerfs : elle n’est pas irritable ; la dure-mère, qui est plus attachée au crâne qu’au cerveau, membrane très-forte qui accompagne aussi la moelle allongée.

On distingue dans le cerveau une partie corticale, espèce de bouillie mêlée de rouge, de cendré et de jaune. Elle se durcit par l’âge au point de pouvoir être coupée. Elle est vasculeuse ou spongieuse.

La partie médullaire du cerveau est plus dense que la corticale ; c’est une pulpe uniforme.

le corps calleux.

C’est un arc médullaire qui joint l’hémisphère droit du cerveau avec le gauche.

le cervelet.

C’est la partie du cerveau la plus voisine de la moelle allongée. Sa grandeur relative au cerveau est très-petite dans l’homme. Il a ses deux lobes.

moelle allongée.

C’est une moelle, comme son nom le dit ; elle se fond et coule exposée à l’air. Elle est plus molle que le cerveau.

  1. Pas même proportionnellement à sa taille, comme on l’a dit.