Je n’y crois ni décrois ; je n’y pense pas. Je jouis de mon mieux de celle qui nous a été accordée en avancement d’hoirie.
Pour moi, je me regarde comme en chrysalide ; et j’aime à me persuader que le papillon, ou mon âme, venant un jour à percer sa coque, s’envolera à la justice divine[1].
Votre image est charmante.
Elle n’est pas de moi ; je l’ai lue, je crois, dans un poète italien appelé Dante, qui a fait un ouvrage intitulé : la Comédie de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis[2].
Voilà un singulier sujet de comédie !
Il y a, pardieu, de belles choses, surtout dans son enfer. Il enferme les hérésiarques dans des tombeaux de feu, dont la flamme s’échappe et porte le ravage au loin ; les ingrats, dans des niches où ils versent des larmes qui se glacent sur leurs visages ; et les paresseux, dans d’autres niches ; et il dit de ces derniers que le sang s’échappe de leurs veines, et qu’il est recueilli par des vers dédaigneux… Mais à quel propos ta sortie contre notre mépris d’une vie que nous craignons de perdre ?
À propos de ce que le secrétaire du marquis des Arcis m’a raconté du mari de la jolie femme au cabriolet.
Elle est veuve !
Elle a perdu son mari dans un voyage qu’elle a fait à Paris ; et le diable d’homme ne voulait pas entendre parler des sacre-