Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/199

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où il en faut ; et lorsqu’il est sur le point de sortir, le Père de famille l’appelle.) La Brie !

La Brie.

Monsieur.

Le père de famille, après une petite pause, pendant laquelle il a continué de rêver et de se promener.

Où est mon fils ?

La Brie.

Il est sorti.

Le père de famille.

À quelle heure ?

La Brie.

Monsieur, je n’en sais rien.

Le père de famille. (Encore une pause.)

Et vous ne savez pas où il est allé ?

La Brie.

Non, monsieur.

Le commandeur.

Le coquin n’a jamais rien su. Double deux.

Cécile.

Mon cher oncle, vous n’êtes pas à votre jeu.

Le commandeur, ironiquement et brusquement.

Ma nièce, songez au vôtre.

Le père de famille, à La Brie, toujours en se promenant et rêvant.

Il vous a défendu de le suivre ?

La Brie, feignant de ne pas entendre.

Monsieur ?

Le commandeur.

Il ne répondra pas à cela. Terne.

Le père de famille, toujours en se promenant et rêvant.

Y a-t-il longtemps que cela dure ?

La Brie, feignant encore de ne pas entendre.

Monsieur ?

Le commandeur.

Ni à cela non plus. Terne encore. Les doublets me poursuivent.