Qui se dit mon ami ! Le perfide !
Sur qui compter, désormais !
Il ne le voulait pas ; mais je lui ai promis ma fortune et ma nièce.
Mon père, Germeuil n’est ni vil ni perfide.
Qu’est-il donc ?
Écoutez, et connaissez-le… Ah ! le traître !… Chargé de votre indignation, irrité par cet oncle inhumain, abandonné de Sophie…
Eh bien ?
J’allais, dans mon désespoir, m’en saisir et l’emporter au bout du monde… Non, jamais homme ne fut plus indignement joué… Il vient à moi… Je lui ouvre mon cœur… Je lui confie ma pensée comme à mon ami… Il me blâme… Il me dissuade… Il m’arrête, et c’est pour me trahir, me livrer, me perdre !… Il lui en coûtera la vie.
Scène VI.
Germeuil, où allez-vous ?
Traître, où est-elle ? Rends-la-moi, et te prépare à défendre ta vie.