Tout, tout.
J’en suis fâché.
Fâché, et pourquoi ?
Charlotte, vous n’avez plus d’oncle.
Je le sais. Que l’âme de mon oncle repose en paix ! Mais il était fort âgé. Est-ce donc un événement si extraordinaire et si terrible, que la mort d’un bomme âgé ?
Que n’était-il immortel !
Dieu m’est témoin que je n’ai jamais fait dans le secret de mon cœur un souhait dont je puisse rougir. La Providence avait marqué son moment ; elle ne nous attendra pas si longtemps.
Je le crois.
Pourquoi donc cette inquiétude ?
La mort a sa terreur.
Ce n’est pas pour un vieillard qui s’éteint. Il meurt comme il est né. Mais si cet événement vous cause la moindre peine, pourquoi faut-il qu’il soit ? je voudrais qu’il ne fût pas.
Je le voudrais aussi, et de toute mon âme.
Par quel motif ?
Je ne sais… Comment avez-vous su sa mort ?
Par son intendant, qui est venu exprès. Eh ! que ne l’ai-je ignorée !
Eh ! que ne l’ai-je apprise un jour plus tôt !… Écoutez, et