Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VII.djvu/535

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ciel, descendez, parlez à son cœur, touchez-le et versez-y l’espoir. (Charlotte et Jarvis l’emmènent.)

Et toi, malheureux, dont le cadavre afflige ici mes yeux, puisse ton âme avoir trouvé grâce ! Tes jours auraient été sans reproche, sans les erreurs de tes derniers instants et ton action violente. Parle-moi ; apprends-moi qu’il n’y a point de vertu solide sans la prudence. Les fantaisies non réprimées dégénèrent en passions, subjuguent l’esprit, corrompent le cœur, entraînent la raison et disposent des sentiments de la nature, de la fortune, de la considération, de l’honneur, du bonheur et de la vie.



fin du tome septième.