Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, VIII.djvu/214

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Scène XI.


MONSIEUR HARDOUIN, MADAME DE VERTILLAC, MONSIEUR DES RENARDEAUX, qui passe sa tête entre les deux battants de la porte.
Monsieur des Renardeaux.

Vous êtes en affaires, je reviendrai.

Monsieur Hardouin.

Non, non, restez. Je suis à vous dans le moment… (À madame de Vertillac.) C’est un ami avec qui j’en use sans conséquence.



Scène XII.


MONSIEUR HARDOUIN, MADAME DE VERTILLAC.
Monsieur Hardouin.

Et votre fille ?

Madame de Vertillac.

J’ai pensé que ces petites oreilles-là seraient au moins superflues pour ce que nous avons à nous dire, et je viens de les déposer chez notre amie, madame de Chepy.

Monsieur Hardouin.

La pauvre enfant, que je la plains ! (Il sonne. Bas au laquais.) Faites dire à M. de Crancey de se rendre sur-le-champ chez madame de Chepy où il trouvera bonne compagnie.

Madame de Vertillac.

C’est pour qu’on ne vienne pas nous interrompre ?

Monsieur Hardouin.

Tout juste.

Madame de Vertillac.

Eh bien, que dites-vous de ce Crancey ?