D’un jeune homme aussi sage, aussi réservé ?
Feu M. de Vertillac ne l’était pas moins.
Je ne sais comment cela se fit.
Votre fille le sait encore moins.
Mères, pauvres mères, veillez bien sur vos enfants !… Mais il veut que je signe un dédit ; est-il fou ? Ce n’est plus à lui à redouter mon refus ; il me tient pieds et poings liés, et c’est à moi à trembler du refroidissement qui suit presque toujours les passions satisfaites.
Vous voyez mal, souffrez que je vous le dise : de Crancey connaît toute l’impétuosité de votre caractère, et il craint de perdre celle qu’il aime, même après un événement qui doit lui en assurer la possession. Cela est tout à fait honnête et délicat.
Où est ce dédit ? vite, vite que je le signe, et qu’on me les mène à l’église… Il était donc écrit que je vivrais avec les Crancey !
Faites entrer M. des Renardeaux.
Scène XIII.
L’affaire m’a paru si pressante, que je suis venu droit ici. La dame Servin…
Mettez-vous là, et dressez-nous un dédit entre une mère qui