à sa famille, il avait placé dans un coin à terre un petit enfant qui, pour se désennuyer, faisait les cornes à un chien. Dans ses Fiançailles, il avait amené une poule avec toute sa couvée. Dans celui-ci, il a placé à côté du garçon qui apporte à boire à son père infirme une grosse chienne debout qui a le nez en l’air, et que ses petits tettent toute droite ; sans parler de ce drap qu’il a étendu sur une corde et qui fait le fond de son tableau.
On lui reprochait de peindre un peu gris ; il s’est bien corrigé de ce défaut. Quoi qu’on en dise, Greuze est mon peintre.
Je n’aime pas ce portrait ; il est froid et sans grâce.
Je n’aime pas ce portrait ; il est gris et cette enfant est souffrante. Il y a pourtant dans celui-ci des détails charmants, comme le petit chien, etc.
Il est dur.
On loue beaucoup celui-ci, et en effet il est mieux : mais ses cheveux sont métalliques. C’est aussi le défaut de la tête d’un Petit Paysan[2] dont les cheveux mats et jaunes sont de cuivre. Du reste, pour l’habit, le caractère et la couleur, c’est l’ouvrage d’un habile homme.
Mais je laisse là tous ces portraits pour courir à celui de sa femme.
Je jure que ce portrait est un chef-d’œuvre qui, un jour à venir, n’aura point de prix. Comme elle est coiffée ! Que ces