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Page:Diderot - Œuvres complètes, éd. Assézat, XVII.djvu/495

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lui.

Quoi que vous pensiez de mon caractère, je ne néglige pourtant rien pour m’en donner un bon.

moi.

Temps perdu. Peut-être qu’avec plus d’intrépidité…

lui.

Eh bien ! Que ferais-je ?

moi.

Mais si vous aviez un père âgé qui vécût trop longtemps…

lui.

Je n’ai point de père.

À ce mot, l’horreur me saisit. Je m’enfuis, lui me criant : « Philosophe, écoutez donc, écoutez donc. Vous prenez les choses au tragique. » Mais j’allais toujours et j’étais bien loin de cet homme que je m’en croyais encore trop près. M. Le Roy m’a dit qu’il avait beaucoup de pareils. Ma foi, je ne saurais le croire.