Page:Didon, Influence morale des sports athlétiques, 1897.djvu/5

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Mesdames,
Messieurs,

C’est un grand honneur pour moi d’avoir été convié à ce Congrès olympique international et de prendre la parole dans une assemblée aussi distinguée, en présence des autorités de ce pays, du représentant officiel de M. le Ministre de l’Instruction publique, des hommes éminents qui s’occupent de l’éducation physique de la jeunesse, et des savants étrangers venus de divers pays, je puis dire de tous les pays, pour apporter à la cause des sports athlétiques le témoignage de leur expérience, de leur science parfaite et la consécration de leur autorité.

Il ne m’appartient pas de vous remercier, Messieurs, c’est là œuvre présidentielle, — et je ne suis ici qu’un humble membre de cette réunion. Mais il m’appartient de me réjouir de me trouver pour la première fois, je le crois, à côté de l’autorité officielle du pays et à côté des représentants français et étrangers de la science de l’éducation physique dont les progrès sont inhérents à la civilisation même ; car la plus haute tâche de la civilisation ne consiste-t-elle pas à former l’homme tout entier, intellectuel et physique et moral ? (Applaudissements.)

Je dois dire que c’est l’amitié de M. de Coubertin qui est l’explication de ma présence ici. Il a pensé qu’ayant