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Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, II.djvu/106

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96 LES AMANTS

Qui, loin de l’antiquaire, au pied d’un mont sommeille,
Tout entier plein toujours d’une liqueur vermeille.
Vienne un ébranlement aux plus rudes assauts
Qui me brise dans l’ombre, enfin ! Alors pareille
A cette urne, je veux qu’entre d’obscurs monceaux
Mon âme s’évapore en odorants ruisseaux ! »