Page:Dieulafoy - La Perse, la Chaldée et la Susiane.djvu/326

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«  Gratifiés en outre, môme avant les mollahs, de l’administration de tout bien vakf tombé en déshérence, les descendants vrais ou faux du Prophète tirent de ces bénéfices ecclésiastiques des profits qui permettent à la plupart d’entre eux de vivre sans travailler. A moins d’être bien exigeante, vous ne pouvez demander à de pareils hommes d’aimer les Européens. Nous devons cependant être reconnaissants à l’imam djouma et au mouchtcïd de vous avoir fait escorter par quelques turbans bleus, car leur présence à vos côtés était la meilleure des sauvegardes ; sans leur intervention, la foule ne nous aurait jamais laissés appuyer une échelle sur les murs de la masdjcd djouma.

«  Nous voici revenus sains et saufs à Djoulfa ; dorénavant nous ferons bien de rester au rez-de-chaussée des mosquées et de ne plus nous aventurer sur les terrasses, dont le sol, vous l’avez expérimenté, n’offre aucune sécurité. »