Page:Diodore - Histoire universelle, édition 1741, tome 4.djvu/272

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liens toujours en bon ordre les repoussèrent fans beaucoup de peine. Ces derniers venus quoique las et fatigués, s'exposaient néanmoins à de grands périls et perdirent même beaucoup des leurs : mais dès qu'ils apprirent que leur général était tué, le trouble se mit parmi eux, ils s'embarrassaient les uns les autres, et ce désordre aboutit à une défaite générale. Plusieurs encore furent massacrés dans leur fuite, mais enfin le plus grand nombre se réfugia sur une pointe de colline ou de montagne extrêmement élevée où il était difficile de les aller insulter mais qui. manquait absolument d'eau et dont leurs ennemi pouvaient aisément environner le bas. En effet Denys en forma I'enceinte, il y fit veiller des gardes tout un jour et la nuit suivante. Dès le lendemain la chaleur du soleil et le manque d'eau jetèrent les assiégés dans le dernier abattement. Ils furent contraints de faire à Denys une députation par laquelle ils lui offraient leur rançon. Denys, qui n'usait pas humainement de ses avantages, leur fit ordonner de rendre leurs armes et de se livrer absolument au vainqueur. Comme ces