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Page:Diodore - Histoire universelle, édition 1741, tome 4.djvu/271

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droit où Heloris venoit de s’avancer, apprit par ſes coureurs que l’ennemi n’étoit pas loin ; & comme il partit dès la pointe du jour à la tête de ſes troupes, les deux partis furent bientôt en préſence l’un de l’autre. Denys s’apercevant du petit nombre d’hommes qu’Heloris avoit à ſa ſuite, lui livra le combat, & l’enveloppa en un inſtant de telle ſorte, qu’il ne laiſſa à ſes gens aucun moyen de s’échapper. Heloris dans cette détreſſe n’eut d’autre reſſource, que de ſe défendre de tout ſon pouvoir, & d’envoyer en même temps quelques-uns des ſiens aux troupes qui le ſuivoient de loin, pour hâter leur marche, & les faire venir au plûtôt à ſon ſecours. Dès que cet avis fut porté aux Italiens, il n’eſt point de diligence qu’ils ne fiſſent pour arriver au lieu du combat, & pour ſoutenir leur Commandant. Mais Denys environnant & ſerrant toujours de plus près ceux à qui il avoit actuellement affaire, tua Heloris & preſque tous ceux qui l’accompagnoient, malgré toute la valeur qu’ils avoient employée en cette rencontre ſiniſtre. Les Italiens qui étoient arrivez trop tard portérent confuſément quelque ſecours ; mais les Sici-