Page:Diogène Laërce - Vies et doctrines des philosophes de l’Antiquité, trad. Zévort.djvu/246

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donner à chacun suivant son mérite ; » et disait que l’instruction est le meilleur viatique pour la vieillesse.

Phavorinus rapporte au second livre des Commentaires qu’il disait fréquemment : « Ô mes amis, il n’y a point d’amis. » Cette maxime se trouve en effet au septième livre de la morale.

Telles sont les maximes remarquables qu’on lui attribue. Il a composé une infinité d’ouvrages dont j’ai jugé à propos de donner ici le catalogue, eu égard au rare génie qu’il a déployé dans tous les genres[1] : de la Justice, IV livres ; des Poëtes, III ; de la Philosophie, III[2] ; le Politique, I ; de la Rhétorique, ou Gryllus, I ; Nérinthus, I ; le Sophiste, I ; Ménéxène, I ; l’Amoureux, I ; le Banquet, I ; de la Richesse, I ; Exhortations, I ; de l’Âme, I[3] ; de la Prière, I ; de la Noblesse, I ; de la Volupté, I ; Alexandre, ou des Colons, I ; de la Royauté, I ; de l’Instruction, I ; du Bien, III ; sur quelques passages des lois de Platon, III ; sur quelques passages de la République, II ; Économique, I[4] ; de l’Amitié, I ; de la Passivité, I[5] ; des Sciences, I ; des choses sujettes à controverse, II ; Solutions de controverses, IV ; Divisions sophistiques, IV ; des Contraires, I ; des Espèces et des

  1. Ce catalogue est loin d’être complet. D’un autre côté, beaucoup des ouvrages qu’il comprend ne sont que des parties détachées des traités que nous possédons.
  2. Samuel Petit croit que ces trois livres correspondent aux livres XII, XIII, XIV de la Métaphysique.
  3. Cet ouvrage diffère des trois livres sur l’Âme, que nous possédons ; car c’était un dialogue. (Voy. Plutarque, Vie de Dion, ch. xxii.)
  4. Il existe aujourd’hui deux livres sous ce titre.
  5. Jonsius (de Ordine librorum Arist.) fait remarquer avec raison que ce n’était pas là un ouvrage distinct, mais bien une partie du traité des Animaux, livre IV, ch, iii.