taines parties de la construction du xvie siècle ; mais le résultat obtenu n’en est pas moins des plus satisfaisants, et l’on doit un hommage de reconnaissance à la génération de 1850, qui, par le concours de toutes les bonnes volontés, a mené à bien une entreprise regardée longtemps comme impossible.
La principale entreprise était terminée, mais il restait beaucoup à faire ; aussi le premier emprunt finissait à peine d’être remboursé que le Conseil municipal en votait un second, qui, doublé par une subvention du ministère. permit à M. Millet, architecte des beaux-arts, de consacrer 26.000 francs à la réfection des entablements latéraux et une reprise de la base des murs de la nef. En 1880, 3.000 francs furent de nouveau employés à réparer l’entablement de la façade.
En 1856, M. le curé Passart fit sculpter par M. Bourbon un autel dédié à saint Joseph et qui, placé au fond de l’église, est maintenant celui de la Sainte-Vierge.
En 1850, l’autel de la Vierge appliqué contre la tour du clocher roman avait été démoli, et ses boiseries avaient
servi à faire la boiserie au-dessous de la tribune des orgues.
Un nouvel autel assez médiocre avait été singulièrement appliqué contre la partie réservée de cette tour, à la place actuelle du banc d’œuvre.
M. Passart avait rassemblé des fonds pour réparer la sacristie de l’ancienne Confrérie de Saint-Sébastien. dont les voûtes étaient en mauvais état et une fenêtre bouchée avec des planches. Il mourut en 1876, et ce fut son successeur, M. Antoine Vié, depuis grand vicaire du diocèse, mort curé de Pontoise, qui termina dans cette sacristie, sous la direction de M. Baudot, architecte des beaux-arts, la chapelle du Sacré-Cœur, y plaça l’ancien autel de la Vierge, y fit placer un vitrail et couvrit lui-même les murs de dessins polychromes. La dépense atteignit 12.000 francs.
Le carrelage de l’église, par suite d’anciennes sépultures el de réparations en carreaux de tout échantillon et de toute
