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LES VITRAUX

glands d’or et en pointe d’une rose d’argent. La date de 1573 est très apparente.

Ce tableau, assez endommagé et réparé, offre un aspect un peu confus. Si Olivier Merson le trouve inférieur à d’autres, d’une date antérieure, M. l’abbé Le Chenetier le proclame un des plus beaux et l’œuvre de Jean Cousin. Remis en place par M. Maréchal, en juin 1855, il a coûté 370 francs de réparation, outre 439 francs pour la mise en plomb.


II

LES LITANIES DE LA VIERGE


Ce sujet central pourrait remplir à lui seul une grande fenêtre. La sainte Vierge, couronnée et debout sur un croissant tient son divin Enfant dans ses bras et est entourée d’emblèmes et de devises latines dont voici la traduction : Dans le haut : Vous êtes toute belle et sans tache ; le soleil : unique comme le soleil ; la lune : belle comme la lune. Une touffe de lys : le lys des vallées ; une porte de ville : la porte du ciel ; une forteresse : tour de David ; un arbre : le plus haut des cèdres ; un autre arbre en face : olivier précieux ; un bouquet de roses : jardin des roses ; un miroir à main : miroir sans tache ; un puits : source d’eau vive ; un jardin clos d’une grille : jardin fermé ; une tige de fleurs : tige de Jessé ; une fontaine jaillissante : fontaine des jardins ; enfin, dans le bas, une ville fortifiée : cité de Dieu. Au dessous, la date de 1574.

Dans l’amortissement, le Père éternel et des anges.

Quatre jolis tableaux y accompagnent ce sujet central. D’abord saint Joseph, endormi dans la campagne, est instruit par un ange du mystère de l’Incarnation. Au dessous, Marie répare le vêtement de l’Enfant Jésus, tandis que Joseph est assis à la porte de leur maison de Nazareth. De l’autre