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Page:Dion - L'Eglise de Montfort-l'Amaury et ses vitraux, 1902.djvu/62

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L’ÉGLISE DE MONTFORT-L’AMAURY

des confrères de la confrérie Notre-Dame. Priez Dieu pour eux. »

M. Ottin signale comme de toute beauté la femme qui lient l’enfant.

Ce vitrail, déposé en juin 1852, a été replacé en février 1853, sans avoir subi trop de réparations.


V

L’ADORATION DES MAGES


Ce vitrail paraît ne pas avoir été terminé. Quelques parties sont finement dessinées en grisailles, d’autres sont à peine ébauchées. Didron dit que c’est la plus incolore grisaille qu’il connaisse.

L’étoile miraculeuse est posée sur le toit dela pauvre étable construite dans les ruines d’un palais. Les trois rois qui l’avaient suivie trouvent l’enfant prédit avec Marie sa mère sous la protection de Joseph, et, se prosternant, ils l’adorent et lui offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. C’est ce que dit une inscription substituée par M. Maréchal à une autre très fragmentée et où M. de Vèze avait déchiffré, en 1834, ces mots :

Hic preciosa..… atur.…. genitrix lot casti vates... militen… homini supremum.

Derrière les mages, des serviteurs déchargent une caravane qui se prolonge dans le lointain ; on y distingue un chameau et un éléphant monté par un enfant nu.

Dans le haut, des anges tiennent des écussons. Sur le premier une fasce d’azur sur champ d’or est chargée d’un croissant d’argent et accompagnée en chef d’une hure de sable et en pointe d’une gerbe de blé d’un or plus foncé que le champ. Le second écu est parti de la moitié des armoiries précédentes