Aller au contenu

Page:Dion - L'Eglise de Montfort-l'Amaury et ses vitraux, 1902.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
67
LES VITRAUX



XVI

LE SACRIFICE D’ABRAHAM


Pour éprouver l’obéissance d’Abraham, Dieu ordonne à ce patriarche de sacrifier son fils Isaac sur la montagne. Le serviteur et l’âne sont restés au pied de la hauteur. Le bûcher du sacrifice préparé, Isaac, qui est la figure prophétique de Jésus-Christ, accepte la mort avec résignation ; mais un ange arrête le glaive déjà levé. Abraham, se retournant, voit le bélier qui doit remplacer Isaac comme victime.

Dans le haut, le Père Éternel, tenant une croix à double croisillon, bénit Abraham. Des anges portent des instruments de la passion dont le sacrifice d’Isaac était la figure. Sur de longues banderolles on lit : Justus ex fide vivil (le juste vit de la foi) et : Credidit Abraham Deo (Abraham crut à la parole de Dieu).

Déposé juin 1851, replacé janvier 1852. Mise en plomb, 271 fr. 44. Réparations, 230 francs.


XVII

LA MANNE DANS LE DÉSERT


Les Israélites, échappés de la servitude d’Égypte, s’engagent dans le désert, où ils souffrent de la faim. Dieu fait tomber chaque matin la manne dont ils doivent se nourrir dans la journée. Elle tombe ici avec la forme d’hosties.

Dans le fond, on voit le passage de la mer Rouge par le peuple de Dieu, et l’armée de Pharaon, qui les poursuit, engloutie par les flots.