Dans le haut Moïse frappe le rocher sur l’ordre de Dieu et en fait jaillir une source pour désaltérer son peuple.
Déposé juin 1851 ; replacé janvier 1852. M. Merson loue cette verrière dont il donne le dessin au trait page 177. La mise en plomb a coûté 303 francs ; la réparation, 130 francs.
XVIII
SAINT EUSTACHE
Vitrail médiocre et en mauvais état. Eustache, dit M. le Chenetier, voulant traverser une large rivière avec ses deux enfants, transporta d’abord son fils aîné sur la rive opposée. En revenant au milieu de la rivière, il entend Îles cris de son fils et le voit saisir par un lion qui l’emporte dans la forêt ; en même temps un loup enlevait le second enfant de l’autre côté, sans qu’il pût porter secours ni à l’un ni à l’autre. Saisi de désespoir, il invoque Dieu et a le bonheur de voir l’enfant enlevé par le loup délivré par des bergers, et, lorsqu’il passe sur l’autre rive, de retrouver sain et sauf celui qu’il avait cru la pâture du lion.
À côté de saint Eustache, on voit un diacre tenant d’une main un livre ouvert et, de l’autre, portant des ceps ou fers de prisonniers.
Au dessous est l’agneau pascal portant le drapeau de la résurrection.
Déposé juin 1852 ; replacé février 1853. Mise en plomb, 331 fr. 80 ; réparations, 1.168 francs — 1.500 francs. Ce sont les vitraux médiocres qui ont coûté le plus cher.
