Déposé juin 1851, replacé janvier 1852, ne coûta, outre la mise en plomb, que 75 francs de réparations, dont la tête de saint Claude.
La travée entre le vitrail de la mort de la Vierge et celui consacré à saint Paul n’a pas de fenêtre, ayant été occupé par la porte Saint Michel. Cette porte fut fermée lorsque l’on ouvrit celle qui se trouve sous la fenêtre XX VI. On installa alors en cet endroit un autel dédié à saint Michel, disparu depuis et remplacé, il y a peu d’années, par l’autel de saint Joseph.
XXI
SAINT PAUL
Paul, alors nommé Saul et ennemi des chrétiens, est envoyé à Damas, à la tête d’une troupe de gens armés, pour s’emparer des disciples de Jésus et les conduire prisonniers à Jérusalem. Près d’arriver, une lueur subite l’éblouit, son cheval s’abat, et il tombe à terre. Jésus-Christ, que l’on voit dans le lobe supérieur, portant le drapeau de la résurrection, lui apparait et lui dit : Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Saul se releva converti, mais aveugle. Il ne fut guéri qu’au bout de trois jours, après qu’Ananie lui eut imposé les mains. [Il prit après son baptème le nom de Paul.
Un des deux tableaux du bas nous montre son martyr à Rome par ordre de Néron. Il est à genoux devant un bourreau, qui lève le glaive pour lui trancher la tête.
Le panneau voisin n’a pas encore reçu d’explication. Un saint nimbé, qui n’a ni les traits ni les vêtements de saint Paul, est à genoux devant un guerrier qu’il a l’air de supplier. Dans le fond, sous un portique, plusieurs hommes discutent ensemble.
La double lettre P. P. entrelacée est probablement la
