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Page:Dion - L'Eglise de Montfort-l'Amaury et ses vitraux, 1902.djvu/88

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L’ÉGLISE DE MONTFORT-L’AMAURY

marque du verrier qui a peint cette très remarquable verrière ; mais il est hasardeux de les traduire par Pierre Pinaigrier. Replacé avril 1851. Mise en plomb, 370 francs ; réparations, 820 francs — 1.190 francs.


XXII

LE CALVAIRE


Cette fenêtre, comme les suivantes, est partagée en trois par deux meneaux. Elle est la seule de l’église qui présente des divisions en style flamboyant. L’élégance de sa forme et l’éclat du verre rouge qui y domine la rendent belle de loin : mais le dessin en est bien médiocre. Dans la partie centrale, le Christ est cloué à la croix. La tête disproportionnée que Didron qualifie de caricature, a été changée. Dans les parties latérales, les larrons se tordent liés sur leurs croix avec des cordes. La sainte Vierge, saint Jean et les saintes femmes se tiennent au pied de la croix. Un chevalier couvert de son armure, dans lequel on a voulu voir le portrait de Charles-Quint, mis parmi les bourreaux du Christ et plusieurs personnages les entourent.

Dans le haut, on voit Jésus-Christ en jardinier apparaissant à Marie-Madeleine après sa résurrection. Dans les autres compartiments, des anges tiennent les instruments de la passion, la colonne et les verges de la flagellation, la couronne d’épines, le marteau et les clous, etc.

Replacé avril 4851. Mise en plomb, 457 francs : réparations, 400 francs — 857.