Page:Dion Cassius - Histoire romaine, tome 1, 1889.djvu/21

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Suidas : Reimar la regarde comme un écrit de Dion Chrysostome, aïeul maternel de notre historien, contemporain et ami de cet empereur.

2° Un livre intitulé Persica, mentionné par le même Suidas, mais qui parait être l'ouvrage de Dinon, souvent cité comme historien de la Perse.

3° Un autre, ayant pour titre Getica : il en est question dans Jornandès, Suidas et Fréculphe. Philostrate l'attribue à Dion Chrysostome.

Les cinq qui lui appartiennent, sont :

1° Une biographie du philosophe Arrien, citée par Suidas : elle ne nous est point parvenue.

2° Un récit de ses voyages (Ένόδια), dont le même lexicographe fait mention, mais également perdu.

3° Un écrit sur les prodiges et sur les songes qui annoncèrent l'avènement de Septime Sévère à l'empire: il n'existe plus.

4° L'histoire de Commode : elle fut insérée plus tard dans l'histoire générale de Rome. Nous n'avons que l'abrégé de Xiphilin.

5° L'histoire générale de Rome, depuis les temps primitifs jusqu'au règne d'Alexandre Sévère. Elle se composait de LXXX livres : le temps nous en a ravi plusieurs. La partie la plus complète est celle qui commence au livre XXXVIIe et finit au LIXe inclusivement. Il ne reste que des fragments des