Page:Dion Cassius - Histoire romaine, tome 1, 1889.djvu/23

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tracer l'histoire de la monarchie, les orages de la république naissante, ses dissensions intestines, ses conquêtes au dedans de l'Italie jusqu'à ce qu'elle l'eût entièrement soumise, ses luttes contre Carthage, et les victoires qui réduisirent la Macédoine et la Grèce en provinces ; raconter les troubles excités par les Gracques et marqués de leur sang, les dangers de la guerre sociale, la rivalité et les proscriptions de Marius et de Sylla, les guerres contre Sertorius, Spartacus et Mithridate, la conjuration de Catilina, le premier triumvirat, la puissance de César, vainqueur des Gaules et de Pompée, mais bientôt frappé du poignard , le second triumvirat traînant à sa suite la guerre civile et les proscriptions, les invasions des Parthes, la monarchie rétablie par l'heureux vainqueur d'Actium, les cruautés de Tibère, les extravagances de Caligula, la stupidité, de Claude, les débordements de Messaline, les folies de Néron, l'insolence de la soldatesque disposant de l'Empire dès le temps de Galba, d'Othon et de Vitellius; peindre les beaux jours de Vespasien et de Titus, un moment obscurcis par Domitien, mais ramenés par Nerva et par Trajan, les frontières de l'Empire agrandies, l'ère fortunée des Antonins ; montrer enfin Marc-Aurèle remplace par Commode, l'Empire mis à l'encan, et à côté de quelques grands