Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/140

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Calumet, n. m.

— Toute pipe de bois, ou dont le tuyau est en bois ou en roseau.
— Homme de très petite taille.

Caluron, n. m.

Petite casquette qui ne recouvre que le sommet de la tête.

Câlus, n. m. — Cal, calus.

  • Calvette, n. f. (Angl.)

Ponceau. De l’anglais culvert.

Calvine, n. m.

Calville. Ex. Des pommes de Calvine. Calville est un petit village de Normandie, et la pomme Calville est particulière à la Normandie. Le nom a été apporté de France, mais la pomme nous est étrangère.

Camail, n. m.

Capeline particulière aux jeunes enfants et qu’ils portent durant l’été.

Cambuse, n. f. — Poêle rustique.

Camelotine, n. f.

Etoffe de laine très lustrée, en vogue autrefois.

Camomine, n. f.

Camomille. Ex. Une bonne tisane de camomine pour la migraine.

Camp, n. m.

— Habitation primitive élevée dans les bois pour y loger les bûcherons, les voyageurs. Il y a les camps temporaires et les camps permanents. Se prononce campe.
— Ficher le camp, se sauver, déserter.
— Sacrer le camp, même sens.

Camp-lit, n. m.

Lit de camp, préparé au moyen de branches d’arbres recouvertes de peaux de carriole.

Campe, n. m. — Camp.

Camper, v. n.

— S’installer dans un camp, près d’un lac ordinairement, pour faire la chasse ou la pêche.
— Jeter. Ex. Son cheval l’a campé par terre.