Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/212

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Côtoyeux, adj. — Montagneux.

  • Cottage, (m. a.) — Maison de campagne.

Cou blanc, n. m. — Pluvier à collier, semipalmé.

Couac, n. m.

— Fausse note.
— Homme aux longues jambes.
— Charlatan. (Angl.) quack.
— Oiseau de mer, dont la chair n’est guère mangeable.

Couchage, n. m. — Action de se coucher.

Couche, n. f.

— Avoir la couche épaisse, n’être pas dégrossi.
— Porter encore la couche, être trop jeune pour avoir autant de prétentions.
— En avoir une couche, sous-entendu de bêtise.

Coucher, v. a.

Envoyer coucher, envoyer promener. Ex. Veux-tu aller te coucher, tu m’ennuies gros.

Coucher (se), v. pron.

Prendre une position favorable au sommeil. Ex. Il y a des écoliers qui se couchent sur leurs pupitres, ce sont de beaux paresseux.

Coucher dehors, loc.

— Se dit des choses inanimées, qu’on a laissées dehors, qu’on ne met pas à l’abri. Ex. Cette voiture a couché dehors ; je n’ai pas rapporté ma pioche, elle a couché dehors.
— Etre bête à coucher dehors, à l’instar des animaux qui sont laissés sans abri durant la nuit.

Coucherie, n. f. — Hôtellerie.

Couchettée, n. f. — Couchette remplie d’enfants.

Cou-croche, n. m.

Nom vulgaire donné à certaines courges.

Coude, v. a. — Coudre. Ex. Un dé à coude.

Coude (lever le), loc. — Boire des spiritueux.

Coudon !

Ecoute donc. Ex. Coudon, m’as-tu bien compris ?

Coudre, n. m.

— Coudrier.