Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/258

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Dépitaillé (se), v. pron.

Se démener, se donner beaucoup de peine.

Dépiter, v. n.

Décider. Ex. Es-tu dépité enfin ? la besogne ne manque pas.

Dépiter (se), v. pron.

Se démener. Ex. Tu as beau te dépiter, tu as tort.

Déplacer (se), v. pron.

Fréquenter des personnes qui tiennent un rang inférieur.

Déplanter, v. a.

— Prendre la place. Ex. Antoine a réussi à me déplanter là où j’étais si bien installé.

— Tuer. Ex. J’ai tiré cet oiseau à une grande distance, je l’ai déplanté tout de même.

— Faire tomber, jeter par terre.

Déplet, e, adj.

— Vif, alerte.

— De belle taille.

Dépleumer, v. a. — Déplumer, ôter les plumes.

Déplomber, v. a.

— Faire perdre à une chose son aplomb.

— Déplanter.

— Surplomber.

— Gratter l’intérieur des tripes, pour la confection de la saucisse ou du boudin (B. P. F.)

Déplomber (se), v. pron.

Se donner la diarrhée. Ex. Si tu manges trop de tire, tu vas te déplomber.

Dépoitrailler (se), v. pron.

Se découvrir la poitrine, être mal habillé, sans tenue.

Déposer, v. a.

Déposer de l’argent à la caisse, à la banque. Ex Où déposes-tu ? Je dépose à la Banque Nationale.

Dépôt, n. m.

— Gare, station de chemin de fer. Ex. Y a-t-il bien loin pour aller au dépôt ?

— Endroit, chambre où l’on dépose les objets destinés aux