Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/268

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Dételer (se), v. pron.

— Se dévêtir, se dégarnir d’habits. — Se mettre à l’ouvrage résolument et travailler ferme.

Détendre, v. a.

— Enlever du linge tendu à une corde. Ex. Détendre des serviettes, des chemises.

— Défaire une pêche à anguilles, à poisson en général.

Déterrer, v. a.

Tirer de la neige. Ex. Déterre la pelle qui est quelque part dans le banc de neige.

Déteurdre, v. a. — Détordre. Ex. Déteurdre une corde.

Déteurdre (se), v. pron.

Se tordre. Ex. Il s’est déteurd les reins, le corps.

Déteurse, n. f. — Entorse.

Détiédir, v. n. — Refroidir, rendre tiède.

Détieindre, v. a. — Détenir.

Détorse, n. f.

Entorse. Ex. Je me suis donné une détorse en débarquant de voiture.

Détour, n. m.

Tour, moment. Ex. A quelque bon détour, j’irai vous faire une visite.

Détraqué, n. et adj.

Fou, névrosé. Ex. C’est un détraqué de la pire espèce.

Détraquer, v. n.

Avoir l’esprit dérangé. Ex. Il est de plus en plus évident que ce vieux-là détraque.

Détraquer (se), v. pron.

Se démantibuler. Ex. Mes meubles vieillissent, plusieurs se détraquent.

Détremper, v. a.

Délayer. Ex. Allons, Justine, détrempe de la farine pour nous faire des crêpes.

Détruiraient, n. m. — Détriment.

Détruire (se), v. pr. — Se suicider, s’ôter la vie.

Dette, n. f.

Créance. Ex. Une dette privilégiée.