D’heure (être), loc.
Le temps est arrivé.
Dia, int.
Cri pour faire aller les chevaux à gauche. En Bretagne, c’est pour les faire aller à droite. Dia, mot grec, signifie à travers, de côté.
Nous prononçons guia.
Diablant, adj.
Contrariant, embêtant. Ex. C’est bien diablant, il faut que je paie les dettes de mon frère.
Diable, n. m.
— Petit véhicule basculant sur deux roues, qui sert à charger et décharger des bagages, des marchandises. Ceux qui le traînent, tirent évidemment le diable par la queue, et comme ce métier n’a jamais dû être bien lucratif, peut-être est-ce lui qui a donné lieu à la locution tirer le diable par la queue, c’est-à-dire être dans un état voisin de la misère.
— Etre en diable, être furieux.
— Parler au diable, être dangereux.
— Se vendre au diable, se tirer aux cheveux.
— Aller au diable au vert, s’en aller très loin. En France, on dit aller au diable Vauvert.
— Avoir le diable au corps, être malin, rusé.
— C’est le diable à faire, c’est une chose bien difficile à faire.
— Que le diable t’emporte, va-t-en.
— Le diable s’en mêle, tout conspire contre mon affaire.
— Il y a du diable là-dedans, il y a du mystérieux et du mauvais.
— Le diable et ses morts. Ex. Il n’y avait pas de monde le diable et ses morts, c’est-à-dire pas beaucoup de personnes.
— Faire le diable à quatre, faire beaucoup de bruit.
— Envoyer au diable, à tous les diables, congédier vivement.
— Le diable bat sa femme, il pleut et il fait soleil en même temps.
— Le diable est aux vaches, il y a du malheur ou du dommage, l’affaire ne va pas bien.
— Le diable n’est pas pire, le diable n’agit pas autrement.