Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/292

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Ecriancher (s*), v. pron. — V. Egriancher.

Ecrire, v. a. Ecrire tme bonne main, avoir une belle écriture.

Ecrit, n. m.

Un papier, un assignation comme témoin, comme juré. Ecrit (mot d’). n - m -

Courte lettre. Ex. Je vous adresse un petit mot d’écrit pour vous faire assavoir as. mes nouvelles, qui sont bonnes, Dieu marci.

Ecrivain, n. m. — Copiste.

Ecrivisse, n. f. — Ecrevisse.

Ecro, n. m. Ecrou de vis. Autrefois êcro se disait.

Ecroît, n. m. Croît, augmentation’ d’un troupeau par la naissance de petits.

Ecruelles, n. f. pl. — Ecrouelles, scrofules.

Ecu, n. m.

Tu as perdu ton êcu, cours après ta piastre, tu as manqué
ton coup, eh bien ! reprends-toi et fais mieux.
Voilà bien le restant des écus, il ne manquait plus que cela.
Furetière, Scarron et Molière ont employé cette expression.

Ecuelles, n. f. — Ecrouelles.

Ecui, n. m. — Etui.

Ecuisser, v. a. Enlever les cuisses d’un animal. Ecuisser est français, et signifie faire éclater le tronc d’un arbre en l’abattant

Ecuisser (s’), v. pron. Se briser les cuisses en tombant. Ex. J’ai rasé m’ecuisser en tombant.

Ecume, n. f. Blanc d’écume, couvert d’écume. Ex. Un cheval blanc d’écume.

Ecumer, v. n.

Se fâcher noir. FYx. y écume rien qu’à penser à cette sale