Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/514

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PARLER POPULAIRE Patte, e, adj. Pattu, qui a des plumes sur les pattes. Ex. Un pigeon patte. Pattots, n. m. pl. — Petits pieds. Pau mon, n. m. — Poumon. Paumonique, n. et adj. — Pulmonique. Pau p’tit. Pauvre petit. Ex. Pau p’tit enfant, que tu es à plaindre ! | Paupiller, v. n. — Agiter les pupilles.

? Pauve, n. et adj. — Pauvre.

Pauverté, n. f. — Pauvreté. Pavé, n. m. — Gratter le pavé, être dans la misère. Paver, v. a. — Joncher. Ex. Les rues sont pavées de fleurs. Pavillon, n. m. — Couche. Expression acadienue.* Pawnbroker, pân’-brôkeur, (m. a.) — Prêteur sur gages. Payant, e, part. prés. Qui donne de bons profits. Ex. Une spéculation payante, un commerce payant. Paye, n. f. Jour où se payent les salaires. Ex. C’est demain qu’on fait \&paye. Dur de paye, mauvais payeur. Une bonne paye, un homme qui paie bien. — Une mauvaise paye, qui paye mal. Payer, v. a. Rendre. Ex. Je te paierai ta visite au premier jour. (Angl.) Adresser. Ex. Payer un compliment. Réjouir. Ex. Il fait beau ! — Oui, ça paye, un temps comme ça. Rapporter du profit. Ex. Voilà une spéculation qui va payer. Payer pour, être puni. Ex. Tu veux absolument te conduire mal, je t’avertis en ami que tu paieras potir. Payer (se), v. pron. S’offrir. Ex. Je viens de faire un peu d’argent, je vais me payer "un thapëau neuf.