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Page:Dionne - Le Parler populaire des Canadiens français, 1909.djvu/541

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DES CANADIENS-FRANÇAIS 517 Poisson castor, n. m. Poisson chien de la famille des Amiadées, appelé encore poisson de vase. Poisson rouge, n. m. — Dorade, poisson de Chine. Poivrer, v. a. Vendre cher. Ex. I, e marchand du coin, chez qui j’achète rarement, ne manque pas de me poivrer quand j’ai le malheur de me fourrer dans ses pattes. — Couvrir de coups. Poivreux, euse, adj. — Qui aime à poivrer ses aliments. Poker, pô-keur, (m. a. — Tisonnier, fourgon, jeu. Pôle, pèle ; (m. a.) Timon, bâton, flèche, barre, baguette à rideaux. Police, n. f. Policier. Ex. Regarde donc la belle police qui passe. Poste de police, des gardiens de la paix. Police riveraine, gendarmerie militaire. Police montée, gendarmerie à cheval.

  • Policeman, (m. a.) — Sergent de ville, policier.

Polisson, n. m. Bande d’étoffe, garnie de baleines ou de ouate, dont se servent les femmes pour faire bouffer leurs robes. Politicien, n. m. Homme politique. Politicien ne se prend pas en mauvaise part. Politiquer, v. n. — Faire de la politique. Politiquerie, n. f. Politique de bas étage. Ex. Il y a de ces hommes qui ne sont bons qu’à faire de la politiquerie. Politiqueur, n. m. — Un homme qui fait de la politique. Polka, n. f. — Jersey ou gilet de laine faisant justaucorps.

  • Poil, (m. a.) ;

Bureau de votation. Ex. Dans Québec, il y a au moins cinquante pâlis. I

  • Pôller, v. a. (Angl.) :

Enregistrer son vote. \ Ex. Aller palier son vote pour un candidat. ;