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592 LE PARLER POLULAIRE

Saprer (se), v. pron. — Se moquer. Ex. Je me sapre de toi.

Sapristi ! — Juron familier.

Saquerdié ! — Juron.

Saquerdienne ! — Juron.

Sarabande, n. f.

Dégelée, volée de coups. Ex. Tu vas en attraper une sarabande, mon petit siffleux. Sarabande était une danse très en vogue aux XVIIe et XVIIIe siècle. 1/ enfant qui reçoit des coups, danse, d’où l’expression.

Sarabander, v. a. — Donner une sarabande.

Sarcinette, n. f.

Tissu de soie très léger et luisant comme la gaze, pour dou bler les manches d’habit de cérémonie ou pour toute blouse de luxe. On disait autrefois sarcenet pour désigner une étoffe fabriquée chez les Sarrasins.

Sardine, n. f.

Mis en rang de sardines, disposé par rangées comme des sardines en boîte.

Sarge, n. f. — Etoffe en laine croisée.

Sargent, n. m.

Sergent, serre-joint, instrument dont se servent les menuisiers pour tenir des planches serrées les unes contre les autres ou un encadrement de châssis.

— Sergent, officier de l’armée.

Sarpent, n. m. — Serpent.

Sarpida, n. m.

Bête inconnue. Ex. Avoir les cheveux ébourifflês comme un sarpida.

— Enfant effronté.

Sarsifis, n. m. — Salsifis.

Sarvable, adj. — Utilisable.

Sarvice, n. m. — Service funèbre.

Sasaqua, n. m.

Tapage, d’après Dunn, cri de guerre, d’après J.-G. Shea, et qui vive ! selon Hennepin. Celui-ci écrit sasacouest.

Sâsse, n. f. — Sas, tamis.

  • Sâssepanne, n. f. (Angl.) — Casserole.