Aviseur, n. m. — Conseiller. (Angl.)
Avisse, n. f. — Vis.
Avisser, v. a. — Visser.
Avocasser, v. a.
Défendre, appuyer une théorie.
Le mot avocasser était l’une des expressions favorites de Sir George-Etienne Cartier. Nous trouvons dans Godefroy le mot avocassage pour signifier l’art de plaider, la profession d’avocat, et avocacion, plaidoyer, office d’avocat. L’Académie a admis avocasserie, en 1877, et avocasser est français et signifie exercer obscurément la profession d’avocat.
Avoine, n. f.
Faire manger de l’avoine à quelqu’un, le fait d’un jeune homme qui courtise une jeune fille avec plus d’avantage que tout autre.
Avoir, v. aux.
S’emploie dans une foule de locutions assez typiques.
— Avoir le bras long, faire sentir son influence très au loin.
— Avoir du sable dans les yeux, s’endormir, c’est l’homme au sable qui passe.
— Avoir du pain sur la planche, avoir de l’argent de côté.
— Avoir du chien, être brave, courageux.
— Avoir des mots, se disputer.
— Avoir mal aux cheveux, avoir la migraine le lendemain d’une noce.
— Avoir l’estomac dans les talons, avoir une grande faim.
— Avoir les côtes sur le long, être paresseux.
— N’avoir pas inventé la poudre, être imbécile.
— N’avoir pas inventé les boutons à quatre trous, même sens.
— N’avoir pas la langue dans sa poche, parler beaucoup.
Avons (j’), v. aux.
Nous avons, j’ai. Expression très en vogue chez les Acadiens.
Avous ? v. aux.
Avez-vous ? Dans la farce de Pathelin, nous lisons : Avous mal aux dents, maistre Pierre ?