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Page:Discours prodigieux et espouventable de trois Espaignols et une Espagnolle, 1615.djvu/7

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preſté une ſomme notable, & pour autant qu’il falloit que le dit meſſire Benoiſt s’ẽ retournaſſe à Bourdeaux pour faire enqueſte de ce preſt, attẽdu que ſa partie nioit, il ne fut pas loin d’une harquebuſade de Dole, qu’il trouva ces Eſpagnols & leur ſuivante, leſquels ſe mirent en compagnie avec luy, & luy demanderểt ou il alloit, apres le leur avoir declaré & conté une partie de ſon ennuy, & ſe ſaſchant de la longueur du chemin qu’il avoient à faire, tẩt d’aller que de revenir, & meſme que les Iuges ne luy avoient baillé qu’un mois de delay, & paſſé iceluy, il ſeroit forclos un de ces Eſpagnols nommé Diego Caſtalin luy dit ces mots, ne vous deſconfortez nullement, il eſt pres de midy : mais ie veux que nous allions coucher à Bourdeaux, le Curé penſoit qu’il le diſſe par riſee, veu