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CHAPITRE VI
encore moins gai que le précédent. — On y parle de la maladie, de la mort, des cimetières, du tonnerre et de la peste.

Le règlement prévoit quelques circonstances exceptionnelles pour lesquelles il prescrit certains exercices.

« Quand il tonne extraordinairement, le maistre les aspergera d’eau bénite, disant : Asperges, Domine, etc. ; et les écoliers se signeront. — R. A fulgure et tempestate ; réponse : Libera nos, Domine. — R. A subitanea et improvisa morte ; réponse : Libera nos, Domine. »

En pareil cas, il est encore d’usage, dans le pays de Saint-Haon, d’allumer dans la pièce principale de l’appartement un cierge bénit, et de placer sur la table un vase d’eau bénite avec une branche de buis. On asperge la chambre.

« Quand on porte le Saint-Sacrement aux malades : O salutaris Hostia, etc. Mon Dieu,