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Page:Dodge Stahl - Les Patins d argent.djvu/243

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demandé l’aumône. Serai-je donc le premier ? Mon pauvre père, en revenant à lui, apprendra-t-il que sa famille a mendié ; lui qui s’est toujours montré si sage et si économe ? Non ! s’écria Hans tout haut, mieux vaut cent fois se défaire de la montre. Je puis du moins emprunter de l’argent dessus à Amsterdam, dit-il en se retournant, il n’y aura pas de honte à cela. Il est possible que je trouve de l’ouvrage tout de suite et alors je pourrai la racheter. Mais je puis en parler au père lui-même peut-être ? »

Cette, dernière pensée le fit sauter de joie. Pourquoi donc ne parlerait-il pas au père ? « C’est un être raisonnable maintenant. Il peut s’éveiller tout frais et reposé, il peut bien nous dire que cette montre est sans importance et qu’on peut la vendre. Hoezzee ! »