Page:Doin - Le dîner interrompu ou Nouvelle farce de Jocrisse, 1873.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
9


Scène 5e

Jocrisse, Plumet, Laflûte
Plumet (apercevant Jocrisse)

Ah ! mon Dieu ! qu’est-ce que c’est que cela, Jocrisse, apportes-tu un jardin ?

Jocrisse

Not’ maître, c’est un bouquet, et ce léger bouquet, ce bouquet… qu’est… l’embarras… non… l’emblématique de vos vertus… de vos bontés… de votre grand corps… c’est-à-dire… cœur… Ce bouquet… not’ maître, ben plus mince que les sentiments de Jocrisse et de Laflûte, vous est offert par eux, car, ils vous regardent comme leur bras tutilaire… et… et… enfin… M. Plumet ; c’est au nom de votre — anniversaire de l’oie rouge… non… de votre grande naissance… que… en ce jour… qui… je… que… enfin… not’ maître je vous l’offre et je vous remercie de tout mon cœur.

Laflûte (saluant)

Et moi aussi, not’ maître ?

Plumet

Merci, merci, mes enfants… vous me faites plaisir, je suis ému… j’accepte ton bouquet, Jocrisse, pose-le là, mon garçon… et pour vous récompenser tous deux… je…

Jocrisse (à part)

Il va nous inviter à dîner.

Plumet

Je vous permets de vous divertir ce soir à la cuisine.