Scène 4ème.
Qu’est-ce qu’y a ? Qui m’appelle ? Ah tiens, c’est mes deux pas grand chose ; que m’voulez vous ? vite, vite, si c’est à boire ; rien, rien, sans argent.
Eh ! vertueux Mr. Mélange, si on avait pas les moyens, pensez vous qu’on vous arracherait des fourneaux de votre cuisine.
Eh bien, eh bien ! montrez moi de l’argent monnayé et je suis tout à vous.
M’, Mélange, on vous a toujours payé, hein ? en ce moment, il n’y a pas d’espèces, mais il y a mieux que ça (tirant sa lettre) tenez, — lisez ?…
Un trésor !
Oui, un trésor, un trésor en beaux écus de six livres, que son oncle de Perse lui donne, lui envoie, lui accorde ; on touche ça demain, ce soir, dans une heure….
Diable ! Diable ! Mais c’est y ben sûr, ça ?
Mais, voyez donc encore c’te lettre ? C’beau mot ? — « Un trésor pour toi. » Voyez ce mot, est-il écrit, oui z’ou non ?