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TROISIÈME TABLEAU

LA BAIE CONSTANTIN


Les bords d’une mer tranquille ; des arbres élancés et touffus ; un ciel bleu dans lequel courent des nuages qui, dentelés par la lune, prennent des formes étranges.
le récitant

Au sortir des montagnes abruptes, Voltaire et Terminus arrivent sur les rivages d’une mer calme où tout est reposé, frais, serein et poétique. À peine leur pied a-t-il foulé ce sol béni qu’ils se sentent soudain devenir meilleurs : c’est la baie Constantin.

Le paysage porte à la rêverie. Appuyés contre le tronc lisse d’un platane, ils contemplent le ciel, et le spectacle du ciel, de la lune et des nuages inspire au poète Terminus de douces réflexions. Loin de les cacher,