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Page:Donop - Commandement et obeissance, 2e edition 1909.djvu/73

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ne peut faire de loi que dans la limite que lui laisse la législation divine qu’il a pour premier devoir de respecter ; d’où il suit qu’en faisant des lois, les pouvoirs publics ne font le droit, qu’ils ne peuvent créer, que dans la limite où ils légifèrent en conformité avec le droit naturel et divin.

De telle sorte qu’en dehors de là, les formules législatives ne sont que des fantômes de loi qui ne lient pas les consciences.

Et c’est parce que bon nombre de lois ont été conçues dans un esprit contraire à la vérité ; qu’elles nient Dieu ; qu’elles nient la loi naturelle et la liberté humaine ; parce qu’elles sont athées, en somme, comme le disent, avec orgueil, leurs auteurs ; parce que le régulateur de la vie nationale est brisé ; que quelques citoyens qui ne croient qu’à eux se moquent des convictions de la majorité qui croit à Dieu et pense à ses devoirs, que tout est en confusion en France.

N’est-ce pas intolérable, insensé, monstrueux, incroyable même, quoique cela se passe sous nos yeux.


Et les lois, ces lois qu’on prétend intangibles, au nom desquelles on déchire un pays, que sont-elles, le plus souvent, si ce n’est un déchaînement de colère, une manifestation de haine, ou un acte de brigandage, sans plus de logique, ni plus de