Page:Dorgelès - Le Cabaret de la belle femme.djvu/78

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que la forêt est pleine de chants d’oiseaux. Est-ce encore la nuit ? C’est toujours le mystère…

Un brouillard léger flotte sur les taillis et étend sur la clairière comme un mouvant drap blanc. Un coup de feu qui claque ne trouble ni la joie des oiseaux, ni l’eau pure du ciel. On entend longtemps la balle : c’est le son prolongé d’une corde qu’on pince, pour accorder…

Là-bas, entre les branches, le ciel est maintenant d’un rose de jeune chair ; les arbres sortent de l’ombre, l’herbe recouvre sa couleur.

Tiens, mais c’est le jour !