lon de la France couvre cette horde sauvage opérant au milieu d’autres sauvages. »
Quel jugement terrible émanant d’un tel homme !
Ce que devient l’autorité des capitaines Voulet
et Chanoine.
Tel est le tableau tracé par un juge compétent dont toute la conduite, durant la Mission, Saharienne, a été comme une vivante antithèse de celle qu’il vient de retracer.
Ces cruautés ne sont pas sans produire chez les subordonnés un certain écœurement, et les chefs qui les ordonnent perdent peu à peu leur autorité sur leurs inférieurs.
Du reste, ils évitent soigneusement tout rapport et toute conversation ou délibération avec leurs subordonnés, officiers ou sous-officiers et se bornent à donner brièvement les ordres.
La Mission traîne après elle un bétail humain et autre, dont le nombre augmente à chaque pillage. Les tirailleurs sont — tout est relatif — gorgés de butin et finissent par n’avoir plus qu’une pensée ; revenir au pays avec leurs richesses.
La Mission met ainsi près de six mois pour franchir les 900 kilomètres du Niger à Tessaoua.
Klobb rallie la Mission
Comme on sait, le gouvernement — averti par la clameur de haine qui s’élève, de tous les