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Page:Dorion - Vengeance fatale, 1893.djvu/67

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VENGEANCE FATALE

— Fort bien, monsieur. Vous n’avez qu’à passer demain à mon bureau. Je vous avancerai même de l’argent si vous en avez besoin.

— À quelle heure ? demanda Puivert.

— À l’heure qui vous conviendra le mieux.

Très bien ; j’irai vers dix heures.

En ce moment le conducteur entra dans le wagon où se trouvaient nos deux interlocuteurs, et cria d’une voix forte :

« Montréal. »