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Page:Dormienne - Les Caprices du sexe.djvu/138

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la jeune fille avait la jouissance lente. Mais son partenaire, un peu las par chance, ne pouvait éjaculer tout de suite. Il le fit enfin, avec une sorte de crispation douloureuse qui réjouit la jeune fille. Il disait :

— Ça me brûle, mon petit ; je ne sais pas si je jouis ou si je souffre.

— On va le voir maintenant, rétorqua-t-elle, en continuant son lent mouvement de torsion. Car elle voulait continuer jusqu’à ce qu’il demandât grâce.

Pour ne pas s’essouffler, accroupie sur ce grand corps, elle remuait avec douceur, en rond, et de temps en temps descendait d’une saccade, de façon à introduire la verge jusqu’au tréfond. Cela lui procurait un plaisir neuf, délicat et fin.

Bientôt elle commença le mouvement contraire, puis accéléra cette façon de coiffer la virilité avec la vulve bâillante. Ce jeu donna à l’homme une sorte de frisson aigu, constatable à la façon dont il l’accompagnait. Louise, très maîtresse d’elle-même, connut enfin que son partenaire allait éjaculer. Elle alla plus doucement, puis s’arrêta.

— Va !… va !… cria Verre de Lampe.

— Attends ! mon ami.

Lui, nerveux, voulut alors accomplir les mouvements mêmes qui allaient le faire jouir, mais, assise sur le ventre viril, Louise l’immobilisait.

— J’allais jouir, ma petite, pourquoi as-tu arrêté ?

Elle reprit alors son action, mais bien plus lentement. Enfin, à la minute même qu’un dernier frottement allait amener le jet, elle s’arrêta de nouveau. Pantelant, il ne réagit point, mais son souffle précipité témoignait qu’il était à bout.